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Manger du pain c’est bon…oui mais quel pain ?

Manger du pain c’est bon…oui mais quel pain ?

Temps de lecture : | Reading time : 3 minutes
Verre d'eau

Le pain est consommé par près de 95% des Français et est un aliment incontournable de la gastronomie Française. Il est inscrit depuis 2010 par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Cependant l’évolutions des comportements alimentaires ont modifié sa consommation ; ces dernières 15 années les Français ont diminué de près de 25 % leur consommation de pain.  Est-ce dû à une lassitude des consommateurs, à des changements d’ordre générationnel en matière de préférence de consommation ?

Quoiqu’il en soit et paradoxalement, quelque soient les raisons, l’image du pain reste néanmoins très positive.

Aliment de base traditionnel de nombreuses cultures, car fabriqué simplement à partir de farine et d’eau, on attribue les origines de la découverte du pain aux Egyptiens qui avaient compris -contrairement au Romains- que mélanger de la farine avec un peu d’eau du Nil (riche en limon et donc bactéries) et la laisser reposer avant de la cuire donnait un aliment riche permettant de nourrir à faible coût la population.

Les techniques ont évolué notamment durant la révolution industrielle dans les années 1800. Au XIXe siècle en France, les taxes sur les fours et moulins sont abolies et ouvrent la porte à de nouveaux procédés de fabrication. La farine blanche apparaît. Plus facile à produire, elle est néanmoins dépourvue de son et est faible en vitamines, fibres et minéraux mais son avantage tient au fait qu’elle se conserve mieux.  La première boulangerie Française apparaît en 1836, et peu à peu les Français consomment de plus en plus de temps notamment grâce à l’apparition de la baguette qui remplace le pain rassis.  Au XIXe siècle, les techniques s’améliorent par la maîtrise de la fermentation et recherches sur les levures.  Le pain blanc bien que moins nutritif rencontre un succès considérable.

Les techniques ont évolué notamment durant la révolution industrielle dans les années 1800. Au XIXe siècle en France, les taxes sur les fours et moulins sont abolies et ouvrent la porte à de nouveaux procédés de fabrication. La farine blanche apparaît. Plus facile à produire, elle est néanmoins dépourvue de son et est faible en vitamines, fibres et minéraux mais son avantage tient au fait qu’elle se conserve mieux.  La première boulangerie Française apparaît en 1836, et peu à peu les Français consomment de plus en plus de temps notamment grâce à l’apparition de la baguette qui remplace le pain rassis.  Au XIXe siècle, les techniques s’améliorent par la maîtrise de la fermentation et recherches sur les levures.  Le pain blanc bien que moins nutritif rencontre un succès considérable.

En France, les farines sont classées selon leur taux de cendre, à savoir le rapport entre la masse de cendres restantes après calcination d’un échantillon de farine dans un four à 900°C et le poids de cet échantillon. Ce qui est important de retenir ici est que le taux de cendre correspond à la teneur en matière minérale de la farine (phosphore, potassium, magnésium). Le reste comme l’amidon, eau, lipides et protéines a été consumé.

En conclusion plus le taux de cendre est élevé, plus la farine est brute et contient des éléments nutritifs essentiels. A contrario, plus le taux de cendre est bas plus la valeur nutritive est réduite avec une farine plus blanche. En résumé et pour illustrer :

Type de farine   Taux de cendre Nom courant
T 55/T65  0.50 à 0.75 % Farine Blanche
T 80  1.00 à 1.20 % Farine Semi-complète
T 130 1.20 à 1.40 % Farine Complète
T 150 Plus de 1.40 % Farine complète Intégrale

Manger du pain au quotidien c’est sain mais choisissez-le de qualité !

Notes : Bien que ravie de pouvoir partager des informations en relation avec le bien-être et la naturopathie, ces articles ne sont proposés qu’à titre d’information générale pour pourquoi pas générer un intérêt à creuser le sujet si le.a  lecteur.trice le souhaite.

Les informations sont issues selon les sujets abordés de sources variées et les références sont mentionnées.

Source : formation Naturopathie – Les nouvelles de la boulangerie.fr – Etude QualiQuanti « Les Français et le pain » 2015 –

NATUROPATHIE – L’Hydrologie ; part 1 – Quelle Eau choisir ?

NATUROPATHIE – L’Hydrologie ; part 1 – Quelle Eau choisir ?

Temps de lecture : | Reading time : 4 minutes

Verre d'eau

Avec le printemps vient l’envie de renouveau.

C’est la période où l’on songe à détoxifier le corps, aux diverses méthodes de jeunes et autres régimes alimentaires pour retrouver vitalité et bien-être. Sans recourir à des régimes parfois drastiques pourquoi ne pas tout simplement boire de l’eau et l’utiliser à notre avantage.

L’eau peut jouer un rôle essentiel pour se maintenir en forme et ce tout au long de l’année.

L’hydrologie est une technique de soin par l’eau qui peut s’inscrire dans une cure de détoxification, de revitalisation ou de stabilisation. L’eau est un élément indispensable à la vie et augmente la force vitale en améliorant les échanges intra et extra cellulaires, et en favorisant la répartition des nutriments dans l’organisme.

L’eau ; pour un bien-être intérieur qui se voit à l’extérieur

Représentant environ 65% du poids total d’une personne, le corps produit très peu d’eau par jour. Trop peu pour combler ses besoins. Le corps dispose de plusieurs émonctoires qui lesquels l’eau est éliminée. Cette élimination est importante et pour ce faire nous avons besoin d’au moins 1 à 1,5 litre par jour hors repas pour couvrir nos besoins hydriques. En effet, les apports en eau apportés par l’alimentation restent insuffisants (de 800 g à 1.3kg) alors que l’élimination d’eau par les urines, selles, sueur et poumons sont de 2 à 2,4kg par jour. Manquez d’eau c’est courir des risques de déshydratation, troubles rénaux, céphalées, etc.

S’assurer d’un bon apport en eau c’est maintenir un fonctionnement adéquat de l’organisme, un effet drainant et diurétique, bénéfique pour l’éclat de la peau, une meilleure absorption et distribution des nutiments.

Quelle eau choisir ?

L’eau que l’on boit quotidiennement doit contenir un taux de minéraux durs inférieurs à 30 mg/l, chlorures et sulfates inférieures à 250 mg/l et fluor inférieur à 1 mg/l. Trop minéralisée et il sera difficile à l’organisme d’amener les déchets vers les émonctoires. Ceci aura pour conséquence des problèmes divers tels que constipation, problèmes de peau, accumulation de toxines, etc.

Pour les personnes sportives, les personnes au travail très physique ou sous forte chaleur il est souvent recommandé de boire des eaux plus minéralisées pour compenser les pertes en minéraux dues à la sudation plus importante.

Une personne en bonne santé avec une activité physique peu ou pas intense pourra privilégier des eaux telles Mont Roucous, Volvic.

Pour un terrain acide, l’eau du robinet, les eaux alcalines comme Vichy ou Badoit seront favorisées.

A chaque trouble son eau :

De manière ponctuelle une eau plus minéralisée peut être recommandée pour soulager certains troubles :

Eau bicarbonatée :

soulage la digestion et les douleurs gastriques si bue avant le repas, et favorise le travail des muscles de l’estomac si consommée après le repas

Eau magnésienne

(plus de 50mg/l de magnésium) ; recommandée pour les sportifs, en période de forte croissance, lors d’un régime hypocalorique, en cas d’asthénie, pour les femmes enceinte. A forte consommation, cette eau à des effets laxatifs.

Eau calcite (plus de 150 mg de calcium) : Recommandée pour les sportifs, femmes enceinte ou personnes en forte croissance.

Eau chlorurée (riche en chlorure de sodium, sulfates, bicarbonate), stimule la vésicule biliaire, régule la flore intestinale.

Eau contenant moins de 20 mg/l de sodium est idéal dans le cas d’un régime pauvre en sel.

L’offre d’eau en bouteille est variée et parfois confuse. Veillez à bien lire la composition de l’eau. Certaines eaux dites eau de source ne garantit pas de teneur en minéraux. D’autres eaux sont soumises à carbonation pour leur procurer les bulles. Des eaux dites naturellement gazeuses sont dite favorables pour améliorer la digestion. Toute bouteille ouverte doit idéalement être consommées dans les 48h et gardée dans un endroit frais, loin de sources de chaleur et soleil.

Et l’eau du robinet alors ?

De nos jours, l’eau du robinet est considérée potable dans toute la France et à l’intérêt de procurer tout ce qu’il faut tout en étant la plus écolo des eaux (zéro plastique !)  et nul doute la moins chère. Et si sa teneur en chlore peut déranger (même si primordiale à faible dose pour préserver son intégrité sanitaire). Pour les plus sensibles, servir l’eau fraiche ce qui réduira le goût chlorée (mais attention pas trop froide non plus !) ou pourquoi pas y ajouter au choix quelques gouttes de citron, feuilles de menthe, ou de basilc, concombre…très tendance !

En conclusion et selon le docteur Philippe Beaulieu du Centre d’information sur l’eau (CIEAU) « Boire de l’eau du robinet, régulièrement renouvelée et mise en carafe, est plus sain que boire au goulot d’une bouteille ouverte depuis quelque temps. Celui-ci peut être un véritable bouillon de culture», (CIEAU). Et d’ajouter que l’eau du robinet est l’un des produits alimentaires les plus contrôlés en France.

Le prochain article traitera des bienfaits de l’eau en usage externe

Notes : Bien que ravie de pouvoir partager des informations en relation avec le bien-être et la naturopathie, ces articles ne sont proposés qu’ à titre d’information générale pour pourquoi pas générer un intérêt à creuser le sujet si le.a  lecteur.trice le souhaite.

Les informations sont issues selon les sujets abordés de sources variées et les références sont mentionnées.

Source : formation Naturopathie – CIEAU

LE YOGA, une réponse au confinement ?

LE YOGA, une réponse au confinement ?

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confinement-yoga-deux-mondes

Ci-dessous un article rédigé pour le site Hunzas Avril 2020

« Le monde traverse une expérience sans précédent ; l’ensemble de la planète est confiné, nous sommes contraints de rester chez nous pour éviter la propagation du coronavirus. Cette situation génère beaucoup d’anxiété, bon nombre de personnes connaissent des insomnies, des cauchemars, la sensation de souffle court.

Ennemi invisible, stress inédit..

Le 7 avril dernier était la journée mondiale de la santé.

Mondiale est aussi la crise sanitaire et avec elle son flot d’interrogations sur gérer le pendant mais aussi sur comment se préparer pour l’après tant physiquement que mentalement.

Le yoga vous permet d’accéder à un bien-être dans l’ici et maintenant tout en construisant demain.

Il semble présomptueux d’affirmer que le Yoga est LA réponse

Cette discipline de par son approche holistique peut néanmoins se vanter d’offrir tout un panel d’outils adaptables et à portée de l’individu et du collectif.

Nous sommes tous touchés par cette crise du Covid19 ; les malades, les soignants sous grande pression, les travailleurs et non-travailleurs, les familles en incluant les enfants.

La pratique du Yoga très en vogue de nos jours est en fait de tradition millénaire.

Le Yoga pourrait se traduire comme une discipline de vie permettant de promouvoir et soutenir notre bien-être.

Équilibre entre le corps et l’esprit

Pratiquer le Yoga c’est prendre soin de son corps et de son mental pour nous permettre alors d’appréhender les aléas et de profiter de ce que la vie peut nous offrir d’agréable.

Prendre la mesure de l’importance de trouver l’équilibre entre le corps et l’esprit résonne d’autant plus en cette période de confinement.

En temps ordinaire, la sédentarité est déjà un problème. Il s’en trouve amplifié actuellement. Le Yoga via une pratique posturale soutient la mobilité du corps. Et alors que le corps se meut, le mental s’apaise.

Bien sûr, les transformations ne sont pas instantanées, la pratique demande engagement et régularité. Un investissement personnel de soi sur soi mais qui en vaut la chandelle !

La respiration, l’élément essentiel

Pour aider à soutenir cet équilibre corps-esprit, le Yoga propose des outils dont notamment la respiration qui pour beaucoup reste une grande inconnue. Nous prenons la respiration comme acquise…mais savons-nous comment respirer ?

Comment l’apprivoiser pour maximiser notre capital santé ?

Sur le plan physique, pratiquer une respiration nasale soutient le système immunitaire en facilitant entres autres ; l’oxygénation des cellules, le transport des nutriments, l’éviction des déchets. Mieux oxygéné, le corps ‘se dépense’ alors mieux (certains prétendent que respirer peut accompagner la perte de poids…pas entièrement faux !).

Au-delà du physique, il est reconnu que la respiration a de multiples bienfaits au niveau cognitif. Elle aide dans la gestion des états de stress, mais aussi à augmenter notre concentration, à soutenir la qualité de notre sommeil. Elle permet au mental d’apporter une clarté de pensées. Bien respirer permet d’agir sur le système nerveux et notamment le système parasympathique qui lorsque activé ramène le corps et l’esprit à la sérénité.

Les Yogis, bien avant que la science ne s’empare du sujet, avaient bien compris les bienfaits de la respiration …La respiration est vitale…physiquement mais aussi mentalement. Mais attention, il ne s’agit pas de faire du tout et n’importe quoi avec sa respiration, et ce, au risque d’entrainer les effets inverses de ceux recherchés.

Bien respirer s’apprend et se pratique.

Le yoga, un temps de pause bienvenu 

Le mot ‘confinement’ est en lui-même un terme anxiogène…Il suggère une contrainte imposée, limitant la liberté de mouvement. Ajouté à cette restriction de mouvements vient l’activité du mental qui aura tendance à broyer du négatif. Le Yoga peut s’apprécier comme une soupape, un temps de pause. Il se doit d’être offert sous un angle pragmatique sans artifice.

Il existe toutes sortes de Yoga, il est important de choisir une pratique adaptée à ses besoins. Une prudence d’autant plus importante lorsque la pratique se fait seul chez soi. Choisissez un Yoga qui respecte les temps de respiration, postures et relaxation ».